Exposition

Zièt dann fénoir

La Réunion

À travers le projet Zièt dann Fénoir, la plasticienne Chloé Robert et l’autrice Joëlle Ecormier interrogent les médiums de l’imaginaire. 

Le dessin, tout comme l’écriture, proposent chacun à leur façon des passerelles vers des mondes invisibles, des créations mentales qui nous apportent une vision sensible du monde vivant. Les artistes nous emmènent là où l’œil ne nous permet pas d’accéder habituellement. Ces œuvres sont une invitation à interroger le monde merveilleux qui se cache dans le noir.

Chloé Robert

Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges en 2010, Chloé Robert vit et travaille à la Réunion. Depuis 2014, elle est en résidence à l’Espace de Recherche et de Création en Arts Actuels (LERKA) où les interactions avec d’autres artistes nourrissent sa pratique. Elle est invitée en 2014 et 2015 à l'espace Re-Creative 1905 à Shenyang pour deux résidences et expositions collectives. Par le biais des Alliances Françaises, elle travaille ensuite au Botswana avec des poètes et à Madagascar avec des artistes multidisciplinaires. Elle participe à diverses expositions collectives à la Réunion et à l’étranger. En 2014, elle présente une première exposition personnelle intitulée «Sauvage! » dans la Galerie La Ligne à Saint- Denis. En 2017, elle est sélectionnée pour une résidence de six mois à l'Iconothèque Historique de l'Océan Indien, où elle mène une réflexion autour d’images d'archives numérisées et du collage.

Elle dessine et peint. Elle expérimente aussi l'animation vidéo et de la composition vidéo en direct. A travers son approche très instinctive de la création, elle questionne le rapport de l'homme au monde, aux animaux, à la nature, aux autres, à l'univers.

Joëlle Écormier

Joëlle Ecormier est née en 1967 au Tampon (Ile de la Réunion), entre lilas et jacarandas. Après un bac littéraire, elle rêve de parler anglais tous les jours, mais déchante en 1ère année de DEUG anglo-américain. Elle en déduit qui les études ne sont pas faites pour elle. Ou inversement. Elle parvient tout de même à pratiquer la langue anglaise avec des touristes anglophones en décrochant un diplôme de guide interprète.Elle finit par atterrir sous les toits roses de Toulouse puis sous les parapluies de Cherbourg, elle s'use les yeux dans les bibliothèques. Elle écrit déjà mais de manière confidentielle. Après dix années à regarder attentivement ses deux enfants grandir, elle fait un compromis avec le monde du travail en vendant des livres dans une grande librairie et en 1999, son aventure d’écrivain commence.