Festival

Festival Majik Kwir

La Réunion / Festival / Pluridisciplinaire

Le FRAC RÉUNION, son artiste associé Brandon Gercara et l'association Requeer vous convie à un festival de recherche et de création sur les cultures et fictions LGBTQIA+.

AU PROGRAMME 

JOUR 1 - Vendredi 26 avril 2024

18H Ouverture du Festival - Inauguration de la salle verte contemporaine
18H30 Lecture performée et commentée de Majik Kwir
Lancement de l’édition Majik Kwir et goodies
20H30 Dj-set d’Eat My Butterfly

JOUR 2 - Samedi 27 avril 2024

14H à 18H Village des associations et collectifs pour l'inclusion
19H Majik Kiki Ball ( Plus d'info : https://fb.me/e/6tyU24CCQ)
22H30 Concert live de Maya Kamaty

Événements gratuits et ouverts à toustes. Vyin a zot !

CONCEPT DU FESTIVAL :

Majik Kwir est un festival basé sur un livre à paraître imaginé en duo par Brandon Gercara et Ugo Woatzi, illustré par Emma Di Orio au sein de l’édition FRAC RÉUNION. Il s’agit d’une suite de contes LGBTQIA+ qui se déroule à La Réunion. La mythologie queer explore les identités flamboyantes de 7 protagonistes qui ce sont donnés pour missions de sauver Kwirdom des discriminations. Kwirdom est un univers parallèle, un monde où les kwir sont puissant•e•s et magiques. Les super-héro•ines voyagent à travers le temps, de la période coloniale à un futur hypothétique, pour combattre les haines.
Le projet a pour but de permettre aux communautés LGBTQIA+ Réunionnaises de retrouver un attachement à une histoire fantasmée plutôt qu’effacée.

Majik kwir connaît une adaptation cinématographique et prend aussi la forme d’exposition.

Pour l’occasion le FRAC RÉUNION en collaboration avec l’association Requeer, installent un décor de film, une salle verte contemporaine où se déroulera le cœur du festival.


 

Brandon Gercara

Brandon Gercara est artiste et militant.e du milieu Queer à La Réunion. Son travail de recherche plastique se concentre sur une étude critique de l’ensemble des dynamiques de dominations dans un contexte post-colonial. Il s’agit plus précisément de participer à l’émancipation de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres de personnes vivant à La Réunion. 

Mama Kamaty

La chanteuse réunionnaise garde le cap fixé à ses débuts : donner au créole les atours d’un langage universel pour affirmer son expression musicale et porter haut ses engagements.

Fougue et ténacité sont les premiers mots qui viennent à l’esprit lorsqu’on écoute la voix limpide et habitée de Maya Kamaty. En 2014, elle plantait son décor d’alors, une passerelle entre le Maloya de son île chérie et une pop moderne, entre le désir de faire germer ses racines et de les baigner de sonorités actuelles. Huit ans plus tard, l’autrice-compositrice-interprète poursuit le chemin défriché dans son second album Pandiyé, qui empruntait déjà aux influences plus électriques. En 2022, elle laisse sa rage sourdre dans un nouvel écrin musical au phrasé plus syncopé, aux rythmes plus urbains, aux accents street explosifs. Les mots en étendard de combats et engagements qu’elle compte bien sortir de l’ombre et du silence. Violences et inégalités dans la vie quotidienne, dans l’industrie musicale, Kamaty n’en démord pas et révèle avec sa Kreol Urban pop un son intense et profond

Eat My Butterfly

Comme l’embouchure d’une ravine qui mélange eau douce et eau salée, Eat My Butterfly allie acoustique et électronique, féminin et masculin, nature et urbain.


Entre explosions de percussions et mélodies enchevêtrées, elle vagabonde dans une mouvance à tendance électro qui reste sans frontières.


C’est de son île, La Réunion, qu’elle puise son inspiration : cascades, forêts tropicales et oiseaux de paradis chatoyants mêlés aux percussions du Maloya qu’elle baigne avec sensualité, au gré d’un imaginaire vif et d’émotions brutes, de sonorités réchauffantes entrelacées aux grognements primitifs de ses synthétiseurs. Un univers artistique singulier et authentique en somme.


Initialement formée à la batterie, Eat My Butterfly attache une grande importance au rythme qu’elle explore et met en scène par le biais d’instruments traditionnels qui se retrouvent à danser dans des cercles rythmiques et à flotter sur des timbres dont elle seule a le secret.
Eat My Butterfly met également sa musique et sa sensibilité au service d’un engagement fort et sincère pour la protection de l’environnement et noue ainsi des partenariats à l’échelle de La Réunion avec La Semaine de l’Environnement Local, mais aussi à l’internationale aux côtés de DJs For Climate Action ou Greenpeace.


« Papiyon li vol, li volé, mé li koné son vérité dann léfémérité. »

 

Image ©Maëva Thurel