La Commission de l’océan Indien (COI), avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD), a publié lors du Mauritius esport regional summits en novembre 2025, un rapport global dressant l’état des lieux de la filière esport dans cinq pays de l’océan Indien — Madagascar, Maurice, Seychelles, Comores et Mozambique.
Réalisée par l’expert indépendant Didier Précieux, dans le cadre du projet de développement des industries culturelles et créatives en Indianocéanie, cette recherche vise à dresser un état des lieux complet, identifier les leviers et freins de développement, et proposer une feuille de route pour structurer et promouvoir la filière esport dans la région.
Fruit d’une collaboration étroite avec les communautés et fédérations locales, ce travail offre un panorama inédit des dynamiques, des obstacles, mais aussi des perspectives d’un secteur en pleine émergence.
- Un panorama régional inédit
Ce rapport constitue la première cartographie de l’écosystème esport dans l’océan Indien jusqu’ici marqué par l’absence de données fiables et de coordination régionale.
- Des contextes très contrastés
Selon l’étude, certains pays affichent une communauté active malgré des infrastructures limitées. D’autres, en sont encore à des stades embryonnaires, limités par le manque d’équipement, de visibilité ou de structuration.
- Des déterminants clairs pour le développement de l’esport
L’accès à Internet de qualité, des lieux équipés, une communauté engagée, une gouvernance structurée et un soutien institutionnel apparaissent comme des conditions indispensables pour le développement durable d’une filière esport.
- Une feuille de route régionale, avec des recommandations concrètes
Le rapport propose la création de fédérations nationales, le renforcement des infrastructures, des programmes de formation, des partenariats public-privé, ainsi que des mesures pour favoriser l’inclusion et la diversité. Un appel à la coopération régionale et à l’investissement
En s’appuyant sur ce rapport, les pays de l’océan Indien disposent désormais d’un cadre de référence pour élaborer des politiques publiques, mobiliser des financements, et bâtir un secteur esport capable de contribuer au développement culturel, social et économique.